Gilets Jaunes

 

La croix et la bannière.

 

C’est bien sur un chemin de croix qu’avancera la transition écologique.
Ce chemin ressemble plutôt à une voie ferrée  et à sa trajectoire, contrainte par trois chiffres liés, boostés par les progrès techniques, qui accompagnent depuis plus de 150 ans la révolution industrielle.
Ils s’imposeront à nous pour quelques temps encore.

 

- La croissance démographique en baisse mais qui résiste à 1,18%/an (doublement de population en 60 ans)
- La croissance économique + 3,7% /an (les 50 dernières années)
- La croissance de la consommation d’énergie + 2,5% / an (sur les 50 dernières années)

Nos sociétés se sont développées et organisées autour d’éléments structurants qui sont :
Les fleuves ; les voies romaines ; le chemin de fer et enfin l’automobile et l’avion.
Ces éléments s’ajoutent et se confortent. Les derniers arrivés ont imprimé leurs marques qui deviennent des paramètres incontournables pour ce siècle et plus, avec ou sans réchauffement climatique

Les écolos peuvent s’agiter, le train est lancé, il ne changera pas de direction subitement sans dérailler.
La consommation d’énergie va donc continuer d’augmenter peu ou prou.
Depuis le sommet de Rio (1992), celle-ci a gardé la même croissance.
Malgré les discours grandiloquents, à part les taxes, rien n’a changé depuis 30 ans.


Les énergies fossiles représentent 80% du mix énergétique. Ajoutons 10% pour le bois énergie qui pourrait bien devenir une ressource non renouvelable si on insiste un peu.

90%,  c’est un chiffre pour bien des années encore avec ou sans transition énergétique.
La fin du pétrole est attendue depuis le début de son exploitation. La baisse de la production est, comme la baisse des taxes, toujours pour demain. Les « gaz de schistes Â» ont remis un gros paquet dans la machine et le gaz naturel a de très beaux jours devant lui.


La transition énergétique n’est pas pour demain.

Les bio énergies ne nous sauverons pas, elles sont un non sens écologique et économique dès que leur volume n’est plus marginal.
La conversion coûte cher. Mettre à la casse des bagnoles tout à fait opérationnelles pour aller au pain ou aux champignons, est-ce une manifestation de l’obsolescence programmée ?

Tout cela à grand renforts de subventions.

La CSPE (Contribution au Service Public de l'Electricité) qui figure au bas de votre facture d’électricité qui sert à payer (70%) les éoliennes et autres panneaux solaires « La CSPE est de 22.5 €/ MWh depuis le 1er janvier 2016. La CSPE représente environ 16% de la facture d’électricité annuelle d'un client résidentiel. Â»
S
i on ne roule plus au gas-oil, avec quoi payera-t-on les voitures électriques des Bobos ?

N’oublions pas l’effet délétère de ces mesures. Plus on est taxé, plus il faut être productif. Nous sommes loin de la sobriété heureuse.

Pédaler plus pour ne pas couler telle est la devise du contribuable surtaxé.

Tout change. Au temps des cathédrales (optimum climatique médiéval) il faisait aussi chaud qu’aujourd’hui, et tout le monde était content, bizarre !


Le réchauffement climatique est devenu l’alpha et l’oméga de toute pensée politique, alors que le vrai danger est probablement ailleurs, c’est la dégradation de l’environnement : dégradation des terres et problèmes sanitaires.

Depuis le Grenelle de l'environnement, l’utilisation des pesticides phytosanitaires est censée diminuer.

A-t-on là aussi perdu la main?
Cela augmente toujours, cela augmentera jusqu'à ce que l’on soit dos au mur. Et après ?

 

Bon Courage!

 

 

  

 

 



 

 

 

 

 

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