La bestiole n’est pas grosse mais on en trouve de partout.
Elle s’attaque même au douglas qui n’ont pas le temps de sevoir venir.
En quatres jours, les branches posées sur des affiches de Sidi Larsen ont déjà fait de beaux tas de sciures.
PITYOPHTHORUS PITYOGRAPHUS Ratz.
(P. MICROGRAPHUS Steph.).
(Coléoptères Scolytidae Ipinae)
Une ou deux générations possibles en douze mois.
Adultes (fig. 143, 165) — Petit scolyte élancé, le corselet ne représente que
1/3 de la longueur totale. La femelle est bien caractérisée par une brosse de poils dorés garnissant le front brun rouge, brillant. 1 à 1,5 mm. Galeries maternelles — 0,5 à 0,75 mm de largeur, implantées dans des écorces minces (cime, branche) et, suivant le diamètre du support, formant un système étoilé assez régulier ou parallèle aux fibres, en général, fortement imprimé dans l’aubier (fig. 267 a).
Œufs — Déposés dans des encoches latérales espacées.
Larves — Galeries larvaires, à leur extrémité très imprimées également dans
l’aubier. Nymphes — Logettes de nymphose dans le liber, quelquefois à peine marquée
dans l’aubier.
Dégâts — C’est un déprédateur secondaire et certaines indications de présence sur arbres sains n’expriment apparemment que l’incapacité où nous sommes d’apprécier, à l’œil, au début d’une cause de perturbation, l’état physiologique d’un arbre sur pied.
Essences attaquées — Presque tous les conifères dont, au premier chef Picea excelsa, les divers Pinus, mais aussi Pseudotsuga douglasii, Abies et même Cedrus.
Répartition — Europe centrale et méditerranéenne dont l’Afrique du Nord — Toute la France et la Corse.